Casse-tête du déconfinement pour les entreprises : la solution des petites surfaces de proximité

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Par Rédaction Modifié le 8 juin 2020 à 9h05
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Le Covid-19 signera-t-il la fin des open spaces et l’avènement du télétravail ? Pas sûr : une alternative existe avec la location de bureaux individuels de passage, spacieux et confortables, à la périphérie des grandes métropoles, à proximité des lieux de résidence des collaborateurs et peu chers pour les entreprises.

Le dimanche 3 mai, à huit jours de l’échéance, le ministère du Travail publiait son « protocle de déconfinement » pour les entreprises. Un document qui incitait les employeurs à mettre en application les règles de distanciation sociale et d’user de toutes les solutions en leur possession pour assurer un espace de 4 m2 par travailleur (un mètre d’écart de chaque côté). Principales solutions préconisées pour atteindre cet objectif : « le télétravail, l’aménagement des horaires et des tâches, la réorganisation des espaces ou du travail, l’installation de barrières de séparation physique, la régulation des flux de circulation, le marquage au sol… ». Le télétravail, le mot était lâché. D’ailleurs, beaucoup de salariés souhaitaient continuer à ne plus avoir à prendre des transports longs et pénibles pour se rendre dans leur bureau et retrouver un ordinateur identique à celui du salon !

Dans ce contexte, les grandes entreprises se sont adaptées. Le 11 mai, premier jour du déconfinement, la rentrée n’a concerné par exemple que 10 % des salariés chez Randstad, entre 15 % et 20 % chez Schneider Electric et 50 % maximum chez TDF. « Dans les sièges sociaux, les grands bureaux à la Défense par exemple, on ne peut pas faire revenir tout le monde en même temps », explique Benoît Serre, vice-président de l’association nationale des DRH (ANDRH). « Pour respecter la distanciation sociale, les salariés devront être plus espacés. Dans un open space où vous aviez 30 personnes auparavant, vous n’en aurez plus que 15 ; les autres devront être en télétravail ».

Un scénario qui pourrait être amené à durer si les gestes barrières et la distanciation physique restent en vigueur durant plusieurs mois. Ainsi, certains DRH ne prévoient pas un retour complet des équipes dans les bureaux avant décembre et s’interrogent sur leur organisation globale. Face à une série de recommandations du gouvernement, complexes à mettre en place, beaucoup d’entreprises pourraient être tentées de recourir au télétravail encore de longs mois.

Les limites du télétravail

Mais tous les managers commencent à constater les limites du télétravail : problèmes avec les outils technologiques, inadéquation des espaces de vie au travail, absence de séparation entre vie professionnelle et vie privée, complexité accrue du management, absence de lien social, érosion de l’adhésion à l’entreprise… Cette expérience, qui s’accompagne sur la durée d’une perte de productivité et d’une chute de l’esprit d’équipe, apparait avant tout comme une solution partielle ou transitoire.

La communication entre collaborateurs et avec les managers de proximité peut difficilement se passer de réunions physiques et d’interactions sociales. Sans horaires ni cadre managérial, le télétravailleur est seulement soumis à l’auto-discipline qu’il parvient à s’imposer, entre les cris des enfants, les courses, le ménage, et toutes sortes de tentations extérieures à l’univers du travail. Et surtout, il n’a plus de lien social avec ses collègues. Finis les réunions d’équipe, les rendez-vous à la machine à café, les pauses-déjeuner à la cantine ou sur une terrasse de café… Le télétravail supprime toutes ces occasions de relations et contribue à installer un sentiment d’isolement à la fois professionnel et social.

Eloigné des centres de décision et de communication, le télétravailleur constate qu’un certain nombre d’informations sur son entreprise ne parviennent plus à ses oreilles. Il peut avoir l’impression de manquer des opportunités ou d’être plus menacé par un licenciement. Cet isolement peut engendrer progressivement un manque de confiance et une perte d’intérêt. Une motivation qui s’érode avec le temps et affecte immanquablement la productivité.

Bref, pas toujours facile le télétravail !

Une troisième voie : les bureaux individuels de proximité

Alors quelle alternative entre des open spaces devenus dangereux et un télétravail généralisé qui ne peut donner satisfaction sur le long terme ? Pour respecter la distanciation sociale, l’immobilier d’entreprise va devoir se réinventer. Il existe une troisième voie, qui ne manque pas d’atouts tant pour les entreprises que pour leurs collaborateurs : celle des bureaux individuels de proximité. Il s’agit de louer des surfaces de 100 à 300 m2 autour des grandes métropoles, afin d’héberger des collaborateurs à moins de 10 km de leur domicile dans des bureaux individuels, confortables et équipés.

Pour un coût au m2 bien inférieur à celui des grandes villes, les entreprises peuvent ainsi proposer à leurs salariés un environnement calme et studieux, nécessitant peu de déplacement pour s’y rendre, garantissant la sécurité et réduisant leur impact carbone. Un environnement de travail qualitatif, avec la présence de collègues, qui contribue à maintenir la motivation des équipes. Il peut également être modulaire et évolutif avec des bureaux de passage réservés à la journée.

Le Groupe LF Immobilier, par exemple, propose des bureaux individuels de proximité et des plateaux parfaitement adaptés à l’environnement post-Covid autour de Paris ou de Strasbourg. Des petites surfaces permettant aux collaborateurs de travailler à moins de cinq kilomètres de chez eux, de manière sereine et en toute sécurité.

Les bureaux proposés par le Groupe LF Immobilier sont situés à Jouy-en-Josas et à Versailles, à proximité immédiate des grandes villes de l’ouest parisien (Yvelines et Essonne), mais aussi à Argenteuil, près des grandes villes du Nord de la région parisienne (Val-d’Oise, Seine-Saint-Denis, Haut-de-Seine et Yvelines), ou encore à Entzheim, près de Strasbourg. Une solution qui permet de cumuler sécurité sanitaire, gain de temps dans les transports, environnement calme, confortable et motivant, impact carbone limité et prix au m2 peu élevé.

Pour Elodie François-Muller la directrice du Groupe LF Immobilier cette solution présente beaucoup d’avantages : « nous avons réfléchis depuis des mois sur l’évolution des modes de travail. Nous avions bien avant la crise du Covid conclut que la situation actuelle ne pouvait pas durer. Obliger les salariés à passer des heures dans des transports bondés ou en voiture n’avait pas de sens à l’heure de l’urgence climatique et des technologies. Pour autant nous pensons que le télétravail n’est pas la solution idoine. Être chez soi présente des avantages mais aussi beaucoup d’inconvénients. C’est pourquoi nous avons décidé de faire un projet pilote dans un de nos immeubles à Jouy en Josas avec un plateau de taille modeste, 200 m2, et de le proposer à des grandes entreprises pour qu’elles disposent de centres d’affaires internes autour de Paris. Pas cher, bon pour la planète et beaucoup de confort pour les salariés, le concept est séduisant. Nous espérons le décliner sur de nombreux sites. »

En photo :

Le plateau pilote est installé à Jouy en Josas juste à côté de l’A86. Il dispose de parkings souterrains. Le plateau est organisé en bureaux individuels entièrement refait avec des matériaux de qualité. Une cuisine équipée et une salle de réunion complète le bureau. Le prix au mètre carré oscille entre 110€ et 200€

Pour tout renseignement :

https://www.lf-immobilier.fr/

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