À l’occasion du débat sur l'extension du délit d'entrave à l'IVG débattu à l'Assemblée, la jeune députée Marion Maréchal Le Pen a pris la parole et a fustigé devant Laurence Rossignol, ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes, les « féministes ringardes ».
La députée Front national Marion Maréchal-Le Pen, s'est élevée, jeudi 26 janvier, contre l'extension du délit d'entrave à l'IVG. Pour cela, elle n’a pas hésité à se décrire comme « un accident qui se vit bien » : « Je me permets cette impudeur parce qu'elle est de notoriété publique : vous avez devant vous un 'accident' qui se vit bien et qui préfère aujourd'hui être devant vous, à vous dire vos vérités, plutôt que d'avoir été avortée. », a-t-elle lancé à l’intention de la présidente de la commission des Affaires sociales, Catherine Lemorton (PS).
Pour rappel, le père biologique de Marion Maréchal-Le Pen est le journaliste Roger Auque. Samuel Maréchal était le conjoint de sa mère qui l'a reconnue quand elle avait deux ans. « Serait-il possible de m'éclairer quand vous expliquez qu'un enfant souffre que des parents puissent parler de lui comme d'un accident ? Que suggérez-vous ? Qu'il eût mieux valu qu'il fut avorté ? » a-t-elle ajouté.
Mais elle ne s’est pas arrêtée là. La jeune députée s’est ensuite lancé dans une diatribe contre celles qu’elle a qualifié de « féministes ringardes ». « La réalité c'est que vous êtes des féministes ringardes », a-t-elle estimé. « Les dinosaures politiques d'un temps 'soixante-huitard' révolu. Vous êtes la honte du combat des femmes, obsédée par la couleur du cartable, le sexisme de la grammaire, le jouet rose des Kinder, la répartition du temps de vaisselle dans le couple. Complètement à côté de la plaque. »