Manuel Valls rejeté par « En marche »

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Par Maylis Guillier Modifié le 10 mai 2017 à 12h33
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Manuel Valls tente depuis le premier tour des élections présidentielles de rejoindre Emmanuel Macron, mais visiblement ce denier, désormais président de la République ne souhaite pas saisir la main tendue.

Pas d'investiture « En Marche! » pour les législatives

Manuel Valls a annoncé mardi 9 mai que le Parti Socialiste était mort et qu'il se présenterait aux élections législastives du mois de juin sous l'étiquette de la majorité au pouvoir : « Ce Parti socialiste est mort. Il est derrière nous, pas son histoire et ses valeurs, mais il doit se dépasser » Il espérait peut-être ainsi rester député de la première circonscription de l'Essonne. De nombreux cadres du parti ont alors crié à la trahison de l'ancien premier-ministre et membre du PS.

Problème, pour être retenu comme candidat à une circonscription encore faut-il déposer une candidature. Et mardi 9 mai, ce n'était pas encore fait. Jean-Paul Delevoye, ancien ministre de Jacques Chirac et aujourd'hui responsable de la Commission nationale d'investiture du parti d'En marche a déclaré ce matin, mercredi 10 mai, au micro d'Europe 1 : « À ce jour, il n'est pas dans le critère d’acceptation de sa demande d’investiture. Et donc, dans ce cas très précis, aujourd'hui, la Commission nationale d'investiture que je préside ne peut pas analyser la candidature de M. Valls ». Manuel Valls n'est en effet pas adhérent du mouvement.

Manuel Valls rejeté de toute part

Juste après le premier tour de la présidentielle, Manuel Valls a apporté un soutien sans faille à Emmanuel Macron. Mais cela n'a pas suffit. Sa volonté de rejoindre le parti de la majorité ne semble pas être accueilli dans l'enthousiasme : « Nous n’avons pas vocation à recycler, nous avons vocation à construire une nouvelle offre citoyenne », explique Jean-Paul Delevoye. Une opportunité que Manuel Valls a bien saisi. Il appelle également les progressistes de gauche à faire de mê%3

Manuel Valls tente depuis le premier tour des élections présidentielles de rejoindre Emmanuel Macron, mais visiblement ce denier, désormais président de la République ne souhaite pas saisir les mains tendues.

Pas d'investiture « En Marche! » pour les législatives

Manuel Valls a annoncé mardi 9 mai que le Parti Socialiste était mort et qu'il se présenterait aux élections législastives du mois de juin sous l'étiquette de la majorité au pouvoir : « Ce Parti socialiste est mort. Il est derrière nous, pas son histoire et ses valeurs, mais il doit se dépasser » Il espérait peut-être ainsi rester député de la première circonscription de l'Essonne. De nombreux cadres du parti ont alors crié à la trahison de l'ancien premier-ministre et membre du PS.

Problème, pour être retenu comme candidat à une circonscription encore faut-il déposer une candidature. Et mardi 9 mai, ce n'était pas encore fait. Jean-Paul Delevoye, ancien ministre de Jacques Chirac et aujourd'hui responsable de la Commission nationale d'investiture du parti d'En marche a déclaré ce matin, mercredi 10 mai, au micro d'Europe 1 : « À ce jour, il n'est pas dans le critère d’acceptation de sa demande d’investiture. Et donc, dans ce cas très précis, aujourd'hui, la Commission nationale d'investiture que je préside ne peut pas analyser la candidature de M. Valls ». Manuel Valls n'est en effet pas adhérent du mouvement.

Manuel Valls rejeté de toute part

Juste après le premier tour de la présidentielle, Manuel Valls a apporté un soutien sans faille à Emmanuel Macron. Mais cela n'a pas suffit. Sa volonté de rejoindre le parti de la majorité ne semble pas être accueilli dans l'enthousiasme : « Nous n’avons pas vocation à recycler, nous avons vocation à construire une nouvelle offre citoyenne », explique Jean-Paul Delevoye. Une opportunité que Manuel Valls a bien saisi. Il appelle également les progressistes de gauche à faire de même. Mais pour l'heure, son CV politique semble l'empêcher d'aller jusqu'au bout de son ambition.

Le PS de son côté se sent trahi et critique amèrement l'ancien premier ministre. Certains affirment qu'il anticipe la mort du PS et que son départ va accélérer l'éclatement de la gauche classique. Sans candidature PS ou En marche, on ne sait comment Maunel Valls pourrait envisager son futur en politique.

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