La démographie africaine, Xavier Bertrand comparé à une racaille de banlieue. Le 18h du 25 juin 2021 de politiquematin.fr

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Par Marine Carballet Modifié le 25 juin 2021 à 18h15
Eric Zemmour Laurent Ruquier Regret

Eric Zemmour tape sur la démographie, Xavier Bertrand est comparé à une racaille de banlieue. Retour sur l’actualité politique du vendredi 25 juin 2021.

Eric Zemmour impute aux démographies africaine et asiatique les causes du réchauffement climatique

Dans un nouveau rapport sur les conséquences du réchauffement climatique, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) dévoile des chiffres affolants : les impacts dévastateurs du réchauffement sur la nature et l'humanité qui en dépend vont s'accélérer et devenir douloureusement palpables bien avant 2050.

Les scientifiques du Giec exhortent les pays à ne pas dépasser de 1,5°C le réchauffement climatique, autrement les retombées naturelles seraient cataclysmiques.

Lors de sa chronique quotidienne sur CNews du 24 juin 2021, le journaliste Eric Zemmour semble vouloir remettre les points sur les i en affirmant que le réchauffement climatique n’est pas le fait de l’homme, celui-ci étant « la seule espèce espèce qui depuis des millions d’années est capable à toutes les températures ».

« Je suis toujours étonné que des grands scientifiques pointent le climat (…) et ne parlent jamais de démographie » a-t-il ajouté. Si les chiffres sont si inquiétants c’est parce que la démographie a explosé. « Le problème c’est la démographie et c’est l’explosion de la natalité en Afrique, en Asie ». Pour le polémiste, les scientifiques du Giec regardent les conséquences du réchauffement climatique sans se préoccuper de la cause.

Marine Le Pen compare Xavier Bertrand à une « racaille de banlieue »

À l’occasion de son discours de dimanche 20 juin 2021, le Président sortant des Hauts-de-France Xavier Bertrand s’est félicité d’avoir « desserrer pour les briser », les mâchoires du Rassemblement National, en arrivant en tête du scrutin avec 41,4% des voix devant un candidat du RN bien affaibli par l’abstention, le portant seulement à 24,37% des suffrages.

Une petite pique qui n’est pas passée inaperçue et surtout qui n’a pas plus à Marine le Pen. La présidente du RN réagissait ce matin sur Franceinfo aux propos de l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, pointant du doigt « une incroyable violence ». « On peut combattre les idées des autres, mais on ne peut pas tomber dans cette violence », a enchaîné l’invitée de Marc Fauvelle et de Salhia Brakhlia qui estime qu’on « ne peut pas parler comme une racaille de banlieue ».

Quelques jours plus tôt, c’est le candidat RN dans la région des Hauts-de-France, Sébastien Chenu qui employait le même terme pour désigner son adversaire : « Ce n’est pas en s’exprimant comme un voyou ou comme une racaille de banlieue que l’on arrive à hisser le débat politique vers le haut. » sur le plateau de BFM TV.

Dieudonné est condamné à 2 ans de prison fermes et 200.000 euros d’amende

L’humoriste truculent de 55 ans attendait depuis le mois de mars, les conclusions de son procès en appel. Le jugement prononcé en première instance par le tribunal correctionnel a été confirmé : Dieudonné M’Bala M’Bala est condamné à trois ans d’emprisonnement, dont deux fermes pour avoir détourné plus d’un million d’euros des recettes non comptabilisées de ses spectacles. Il écope également de 200.000 euros d’amende.

Celui qui était jusqu’à maintenant connu par la justice pour ses condamnations pour déclarations antisémites a été cette fois reconnu coupable de fraude fiscale, blanchiment d’argent, abus de biens sociaux et organisation frauduleuse de son insolvabilité. Il aurait, entre 2009 et 2014, détourné à son profit des recettes en liquide de ses spectacles au théâtre parisien de la Main d’Or, qui n’ont pas été comptabilisées sur le compte de sa société.

Il est frappé d’une interdiction de gestion d’une société pour 10 ans, et les 535.083 euros en espèce saisis chez lui lors de l’enquête lui ont été confisqués.

Marine Le Pen s’agace d’être accusée d’extrême droite

« Cette accusation d’extrême droite, elle m’insupporte, elle m’excède », la messe est dite. Marine Le Pen s’agace d’être classée à l’extrême droite de l’échiquier politique. « Aujourd’hui tous ceux qui sont à la droite de Mélenchon sont considérés comme d’extrême droite en quelque sorte. »

Pour la présidente du Rassemblement National, cette « accusation » est utilisée par des « feignants » car selon elle, ce n’est jamais appuyé « sur des arguments précis ».

Tandis que le journaliste de Franceinfo lui demande si la théorie du Grand remplacement, fondée par Renaud Camus, est une idéologie d’extrême droite, elle rétorque qu’il y a des gens qui ont vision plus radicale que d'autres sur tel ou tel sujet et en profite pour évoquer le désaccord qu'elle a avec son potentiel rival pour la présidentielle Eric Zemmour : « On a une divergeance sur l'Islam comme religion. Moi je lutte contre l'islamisme, c'est à dire contre une idéologie que je considère totalitaire mais je ne lutte pas contre une religion ».

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