Benjamin Lucas dénonce l’antisémitisme et fait campagne pour l'union de la gauche : Révélations de l'entretien avec Jean-Jacques Bourdin

Le député des Yvelines, Benjamin Lucas exprime ses inquiétudes et défend l'union de la gauche lors d'un entretien radio avec Jean-Jacques Bourdin.

Dénonciation de l’antisémitisme

Benjamin Lucas a lancé une offensive contre l'_antisémitisme_. Répondant aux commentaires de Manuel Valls sur l’antisémitisme, le député a déclaré : "Il accuse nos compatriotes musulmans, réels ou supposés, d’être responsables de l’antisémitisme dans ce pays. C’est extrêmement grave". L’homme politique estime que cette déclaration essentialise une partie de la population française, créant une fracture dans la société.

Avec sa collègue Léa Balage El Mariky, ils ont saisi le procureur de la République pour incitation à la haine. Benjamin Lucas insiste : "Un ministre de la République ne peut pas tenir le discours, finalement, d'un porte-parole d'Éric Zemmour. Parce que c'est ça que fait Manuel Valls et je crois que c'est extrêmement grave".

Plaidoyer pour l'union de la gauche

Cherchant à unir la gauche pour les prochaines élections municipales, Lucas a affirmé : "Moi, je suis unitaire, je suis pour l’union de toute la gauche et des écologistes". Il a en outre défendu Jean-Luc Mélenchon en rétorquant : "Non, Jean-Luc Mélenchon n'est pas l'extrême droite, c'est un républicain".

Lors de l'entretien, Benjamin Lucas a également révélé qu’il plaide pour une motion de censure contre le gouvernement dirigé par François Bayrou. Il a reproché au Premier ministre d’avoir trahi sa parole donnée sur la réforme des retraites, ce qui l'aurait incité à déclarer : "On ne peut pas accepter qu'on dise que sous aucun prétexte, on ne pourra remettre en cause cette réforme".

Aides publiques, retraites et Zones à Faibles Émissions

Le député Génération·s a exprimé des inquiétudes concernant l'opacité des aides économiques, la réforme des retraites et, plus particulièrement, le modèle des Zones à Faibles Émissions (ZFE). Il estime que le système actuel des ZFE met des obstacles aux plus démunis et propose de le rendre plus juste: "Ce n’est pas la même chose entre quelqu’un qui prend sa voiture pour aller bosser, et celui qui roule seul dans une énorme Porsche."

Benjamin Lucas exhorte les décideurs à repenser le système fiscale et invite à la transparence et à la conditionnalité des aides publiques : "On dépense aujourd’hui plus en aides publiques aux entreprises qu’on ne dépense pour notre défense, notre éducation, notre santé, les trois réunis". Il propose d'envisager d'autres sources de financement pour le système par répartition et déclare qu'il refuse le glissement vers un modèle de capitalisation privée pour nos retraites.

L'entretien complet est à réécouter sur Sud Radio