Agnès Pannier Runacher parle du prix de l'électricité, du budget 2025 et de Nestlé chez Sud Radio
Agnès Pannier-Runacher, invitée de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio, a abordé des sujets d'actualité brûlants, allant de la baisse des prix de l'électricité, le budget 2025 de la transition écologique aux recommandations de l'ADEME et le scandale de l' eau en bouteille chez Nestlé.
Prix de l'électricité : la baisse n'est pas à attribuer au RN
"C'est complètement faux ! Le prix de l'électricité baisse parce que le gouvernement a mené une politique qui a permis de relancer la production de l'électricité", a répondu Pannier-Runacher aux accusations du RN affirmant que la baisse du prix était grâce à lui. Elle a insisté sur le fait que la France produisait 30% d'électricité en plus, nucléaire et renouvelables, permettant au pays d'être le premier exportateur.
Interrogée sur le fait s'il y aurait de nouvelles baisses cette année, la ministre a répondu que "l'objectif est de ne pas avoir de nouvelle hausse". Elle souligne tout de même la nécessité de rester prudent, évoquant l'exemple de la guerre en Ukraine qui a créé une crise majeure impactant la production d'électricité.
Le budget 2025 de la transition écologique en augmentation
Contre les allégations que le budget prévoyait 2,1 milliards d'euros en moins pour l'écologie entre 2024-2025, Mme Pannier-Runacher a affirmé que "le budget est en augmentation de 300 millions d'euros par rapport à 2024." Toutefois, elle a reconnu que sur certaines sous-enveloppes, il y a eu des réductions comme l'aide à l'achat de véhicules électriques.
Quant à l'argument de baisses des aides aux énergies renouvelables, la ministre a nié cette position, affirmant qu'il y avait une augmentation de ces aides de 4,5 milliards d'euros.
Recommandations de l'ADME et affaire Nestlé
Sur les recommandations de l'ADEME de ne pas laver nos vêtements trop souvent, la ministre a souligné que ces informations n'étaient pas nouvelles et que l'ADEME ne demandait pas de ne pas laver nos vêtements mais donnait plutôt des conseils de bon sens.
Quant aux allégations selon lesquelles Nestlé a commercialisé de l'eau contaminée en bouteille, la ministre a assuré qu'elle ne connaissait le dossier que partiellement et a nié avoir connaissance des pratiques illégales avant les enquêtes.
L'entretien complet est à réécouter sur Sud Radio