Nouvelle semaine politique bien chargée encore. Point d’orgue : le très attendu scrutin des élections européennes se déroule le dimanche 09 juin 2024.
L’agenda politique de la semaine du 03 au 09 juin 2024
Les agriculteurs de retour sur le terrain
La loi d’orientation agricole ne semble pas avoir calmé la colère du monde paysan. Malgré la promesse du gouvernement de redonner des perspectives à l’agriculture française, le secteur se mobilise de nouveau le lundi 03 juin 2024. Action des agriculteurs du Sud de la France avec leurs homologues espagnols. Plusieurs portions d’autoroute sont fermées à la circulation. Parmi les doléances, une révision de la fiscalité agricole ou une aide à l’accès au photovoltaïque pour les bâtiments. Reste à voir si le mouvement peut prendre de l’ampleur au niveau national.
Le Sénat examine du lundi 03 au jeudi 06 juin 2024, le texte pour simplifier la vie économique des entreprises. Le but est simple : débureaucratiser la France et en finir avec la paperasse administrative qui pourrit la vie des dirigeants. Reste que le sujet, certes symbolique, est hautement technique. La mouture présentée n’emballe pas les sénateurs. Le vote solennel est prévu le mardi 11 juin.
Emmanuel Macron, semaine politique de tous les dangers
Le week-end à la Lanterne semble avoir été reposant pour Emmanuel Macron. Le chef de l’État aura besoin d’énergie dans les jours à venir. D’une part, la visite d’État de Joe Biden en marge des célébrations du débarquement. De l’autre, une intervention télévisée au JT de 20h de TF1 et France 2 prévue le jeudi 06 juin 2024. Une entrevue pour évoquer la guerre en Ukraine et le conflit en cours à Gaza. Sans oublier d’évoquer le scrutin des élections européennes.
Les élections européennes, justement, se déroulent du jeudi 06 au dimanche 09 juin 2024. Le scrutin est très attendu partout en Europe. Le Rassemblement National caracole toujours en tête des sondages, loin devant la liste de la majorité présidentielle. Les enjeux sont multiples. Pour la gauche, la liste PS/Place publique rêve de ravir la seconde place aux macronistes. D’autres, comme Reconquête, jouent leur avenir politique. En-dessous de la barre des 5 %, le parti d’Éric Zemmour pourrait tout simplement disparaître.