L’agenda politique de la semaine du 13 au 19 novembre 2023

Sommet politique et écologique à Nairobi

Dès le lundi 13 novembre 2023, des représentants de 175 pays se réunissent à Nairobi, au Kenya. L'enjeu du sommet : adopter des mesures concrètes pour réduire l’utilisation du plastique. Depuis des années, les nombreuses tentatives pour avoir un consensus politique sur le sujet n’ont jamais abouti. Mais cette fois, l’issue pourrait être différente. D’une part, la prise de conscience sur la dangerosité des particules de plastique s’accentue. De l’autre, une centaine de pays doivent signer un accord pour réduire son utilisation avant 2024. Le rendez-vous est une nouvelle fois très attendu, notamment par les militants écologistes.

Le projet de loi sur l'immigration voté le mardi 14 novembre 2023 au Sénat. Dossier explosif de la fin d’année, les sénateurs ont largement durci le texte. L’article 3, qui prévoyait la régularisation des travailleurs sans papiers dans les métiers en tension, n'existe plus. Par ailleurs, les conditions du regroupement familial ou l’accès à certaines aides comme les APL sont plus difficiles à obtenir. Après un premier tour sur le grill politique du Sénat, le texte doit partir à l’Assemblée nationale.

Deux rencontres d’importance en fin de semaine

Mercredi 15 novembre 2023, une date cochée depuis une semaine par la Maison Blanche et Pékin. Réunion bilatérale au Sommet à San Francisco entre Joe Biden, le président américain, et Xi Jinping, le président chinois. Objectif : rétablir le dialogue entre les deux super-puissances mondiales. Mais aussi, parler de paix et de développement. Pour la première fois depuis plusieurs années, l’heure semble au réchauffement des relations diplomatiques entre la Chine et les États-Unis.

Enfin, le vendredi 17 novembre 2023, Emmanuel Macron convie une nouvelle fois les dirigeants des principaux partis politiques du pays à Saint-Denis. Cette fois, il entend parler référendum sur plusieurs sujets comme l’immigration ou la fin de vie. Mais aussi, abaisser les conditions pour déclencher le RIP, le référendum d’initiative partagée. À gauche, le scepticisme est de rigueur. Par exemple, le patron du PS, Olivier Faure, ou celui de LFI, Manuel Bompard, ne seront pas présents.