Bruno Attal, le policier très actif sur les réseaux sociaux, est au cœur d’une polémique. Selon sa hiérarchie, il aurait été absent la moitié de sa carrière. Cette révélation soulève des questions sur son engagement et sa crédibilité.
Bruno Attal : le policier en colère aurait multiplié les absences
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Publié le 18 juillet 2023 à 16h30
26%Entre 2007 et 2015, l'absentéisme dans la fonction publique territoriale a augmentée de 26%.
Une Carrière Marquée par l'Absence
Bruno Attal, secrétaire général adjoint du syndicat "France Police – Policiers en colère", est une figure controversée. Selon des informations révélées par Europe 1, Attal aurait été absent près de la moitié de sa carrière en tant que gardien de la paix, principalement en raison d'arrêts maladie et de formations. En 22 ans de service, il aurait cumulé 2.568 jours d'absence, soit l'équivalent de 11 années d'activité.
Récemment, Attal a annoncé sur les réseaux sociaux avoir été révoqué par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, l'accusant d'être un « menteur ». Il a déclaré avoir saisi le tribunal en référé et prédit qu'il sera bientôt réintégré. Ces déclarations ont suscité des réactions mitigées, certains soutenant Attal, tandis que d'autres questionnent sa crédibilité.
Des questions autour de la compétence professionnelle de Bruno Attal
L'inspection générale de la police nationale (IGPN) a examiné de près le parcours de Bruno Attal. Selon l'évaluation de son supérieur, Attal se serait "principalement distingué par ses absences cumulées au sein de ses différents services d'affectation". En raison de ces absences, il n'a pas été noté par sa hiérarchie depuis 2017. De plus, un autre supérieur a noté qu'en "dépit de son ancienneté, il n'a jamais démontré de qualités professionnelles particulières, ni fait partie des éléments moteurs de l'unité". Ces évaluations contrastent fortement avec l'image que Bruno Attal projette de lui-même sur les réseaux sociaux, où il se présente comme un policier dévoué et engagé.
Bruno Attal, pour sa part, conteste ces allégations. Il assure que l'administration a commis une erreur dans son calcul, en prenant en compte deux années de disposition pendant lesquelles il ne faisait plus partie des effectifs. Il accuse même l'administration d'avoir "inventé des arrêts maladie". Il envisage de porter plainte contre l'administration pour cette supposée erreur. La polémique autour de Bruno Attal soulève des questions importantes sur la transparence et l'intégrité dans la police. Alors que le débat continue, Attal, qui se présente désormais comme "policier en attente de réintégration", envisage de devenir journaliste pour sa plateforme "Touche pas à mon flic".
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