Après des tensions marquées par des interdictions, Emmanuel Macron a donné son feu vert au Premier ministre israélien pour la participation des entreprises israéliennes au prochain Salon aérien du Bourget.
Défense : Israël présent au salon du Bourget 2025 ? Macron rassure Netanyahou

Le téléphone entre Jérusalem et Paris a bourdonné ce dimanche 26 janvier 2025, scellant une décision majeure. Le Bourget, vitrine mondiale de l’aéronautique, accueillera les entreprises israéliennes en juin 2025. Une première après une série de restrictions marquantes à plusieurs salons durant l'année 2024.
Une décision diplomatique lourde de sens pour Macron
Benyamin Netanyahou, Premier ministre israélien, a révélé le 26 janvier 2025 que le président Emmanuel Macron lui a promis de garantir la présence des entreprises israéliennes au 55ᵉ Salon aérien du Bourget, dans un contexte de trêves successives à Gaza et au Liban. L’Élysée, bien que discrète sur les détails, a confirmé l’intention de faciliter cette participation.
En mai 2024, des interdictions avaient frappé les industriels israéliens lors du salon Eurosatory, provoquant des tensions juridiques. Le Tribunal de commerce français avait finalement annulé ces restrictions.
Le Bourget, un enjeu stratégique pour Israël et la France
Organisé du 16 au 22 juin 2025, le Salon aérien du Bourget est une plateforme mondiale pour les innovations aéronautiques et spatiales. Les entreprises israéliennes, pionnières dans les technologies de défense, y trouveront une opportunité de renforcer leurs partenariats internationaux.
Pour Emmanuel Macron, cette ouverture reflète une stratégie diplomatique visant à apaiser les relations franco-israéliennes, après une période tendue liée aux opérations militaires dans la bande de Gaza. Toutefois, la France impose des limites strictes : les entreprises israéliennes ne pourront présenter d’équipements offensifs liés aux récents conflits.
Un précédent juridique et diplomatique complexe
Les controverses autour des salons Eurosatory et Euronaval en 2024 illustrent les défis liés à la participation israélienne dans les événements européens. Sous pression gouvernementale, les organisateurs avaient restreint l’accès à certaines entreprises israéliennes, avant que la justice française n’intervienne.