Julien Odoul dans le viseur de Sud Radio
Entre abrogation des réformes des retraites, dépôt d'une motion de censure et affaire des assistants parlementaires du FN, le membre du Rassemblement National a livré ses points de vue.
Abrogation de la réforme des retraites
Dans un entretien récent avec Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio, Julien Odoul, membre du Rassemblement National, a affirmé le soutien de son parti à l'abrogation de la réforme retraites. Celle-ci, proposée dans la niche parlementaire des députés LFI, a été qualifiée par Odoul de "profondément injuste, inefficace économiquement". Odoul a également déclaré "Nous la voterons. Parce que nous sommes cohérents, nous l'avons proposée dans notre niche parlementaire. Nous souhaitons l'abrogation de la réforme Macron. [Tweet]. Il a aussi exprimé son désaccord avec la réforme Touraine sur les 43 annuités de cotisation, affirmant que "La réforme de Marine Le Pen, qui n'est pas encore mise en oeuvre puisqu'elle n'est pas encore présidente de la République, est mieux disante que la réforme Touraine".
Motion de censure et budget
Lors du même entretien, Odoul a ouvert la porte à la possibilité de déposer une motion de censure face à un éventuel 49-3 pour l'adoption du budget, déclarant que "Nous n'excluons rien si le budget proposé par ce gouvernement est contraire aux intérêts des Français. C'est-à-dire s'il ne s'attaque pas aux mauvaises dépenses publiques. S'il alourdit le fardeau des Français, notamment en matière de fiscalité". Odoul ajoutant que le Rassemblement National voterait la censure si le pouvoir d'achat est amputé, ou si le 49-3 est déclenché.
Affaire des assistants parlementaires du FN
Le député du RN a également partagé son point de vue sur l'affaire des assistants parlementaires des anciens députés européens du Front National. Il a rappelé que "Les réquisitions du parquet ne sont pour l'instant que des réquisitions. Les procureurs ne sont pas les juges, ce sont les juges qui rendront leur jugement". Critiquant les réquisitions du parquet qu'il juge "outrancier, disproportionné", Odoul y voit la volonté d'affaiblir le Rassemblement National, et empêcher Marine Le Pen de se présenter à l'élection présidentielle.
Les procureurs aux ordres ?
Le député du RN a conclu en affirmant que les procureurs dépendent du pouvoir politique. Il a dénoncé ce qu'il appelle "une volonté de s'acharner sur Marine Le Pen, de lui barrer la route de l'Élysée et aussi de planter le RN financièrement". Un débat qui, sans aucun doute, continuera de faire parler.
L'entretien complet est à réécouter sur Sud Radio