Violences des mineurs : “Pourquoi pas la prison ?” demande Robert Ménard

Retour sur les 100 jours de Gabriel Attal au poste de Premier Ministre, les enjeux de la violence des mineurs, le débat autour du couvre-feu, et les perspectives pour les élections européennes 2024 avec Robert Ménard lors de son entretien avec Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio.

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Par La rédaction Politique Matin Publié le 18 avril 2024 à 13h19
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Premiers pas convaincants de Gabriel Attal

Après 100 jours à la tête du gouvernement, Gabriel Attal semble avoir une réception plutôt positive parmi les Français selon un sondage Ifop pour Sud Radio, avec 49% d'opinions plutôt favorables. L'hôte de l'interview, Robert Ménard, maire de Béziers, se montre également assez clément envers le Premier Ministre. "Gabriel Attal a fait des choses plutôt bien", notamment sur l'agriculture, a-t-il déclaré sur Sud Radio. Néanmoins, M. Ménard souligne une ombre au tableau, celle de la figure présidentielle omniprésente d'Emmanuel Macron.

Au-delà de ce bilan plutôt positif, Robert Ménard est d'avis que le Premier Ministre doit poursuivre sur la voie des réformes, insistant sur le fait que "il faut prendre des mesures et les appliquer".

Le défi de la violence des mineurs : une question d’autorité ?

Robert Ménard n’hésite pas à pointer du doigt le manque d’autorité de l’État, surtout vis-à-vis des jeunes, qu’il décrit comme se contrefoutant "de tout le monde". Selon lui, ce problème d’autorité est devenu quotidien et est révélateur d’un certain état de la société française. "Plus personne ne respecte plus personne", déplore-t-il en soulignant qu’il est "sidéré de l’arrogance des gamins" qu’il a parfois l’occasion de convoquer à la mairie.

Pour y remédier, le maire de Béziers a une solution en apparence simple : "Et si on appliquait la loi ?", questionne-t-il. Il encourage en outre la mise en place de peines de prison, même pour les jeunes condamnés à des peines légères. "Pourquoi pas la prison ?", suggère-t-il. Une idée qui va à l’encontre de la politique pénale actuelle mais qui pourrait, d’après Robert Ménard, résoudre une partie du problème.

Les élections européennes 2024 : entre déceptions et critiques

L’approche des élections européennes 2024 avive les débats politiques. Robert Ménard avait opté pour la liste Alliance Rurale défendant la cause rurale, mais semble déçu par les tensions internes qui rongent le mouvement. "Ils trouvent le moyen de se disputer, ils se sont séparés, engueulés, traités de tous les noms d’oiseaux les uns les autres", regrette-t-il alors que la liste peine à décoller dans les sondages.

Du côté des autres noms qui circulent pour 2024, Robert Ménard ne se montre pas très admiratif non plus. À propos d’Eric Zemmour, il trouve que ses propos doivent être plus contrôlés : "Eric, pèse tes mots mots un peu, c’est pas le califat". Entre déceptions et critiques, le maire de Béziers reste donc sur ses gardes en vue de ces prochaines échéances électorales.

L'entretien complet est à réécouter sur Sud Radio

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