Entre faste royal et faux pas diplomatiques, la visite de Charles III en France a été un véritable feuilleton. D’un dîner étoilé à Versailles aux ratés protocolaires, plongeons dans les coulisses de cette rencontre franco-britannique qui a fait les gros titres.
Revivez la visite de Charles III à Paris
Un roi à Paris pour un programme aux petits oignons
Le roi Charles III a entamé une visite de trois jours en France, un événement scruté par les médias du monde entier. Le souverain britannique n'était pas là pour le tourisme ; son programme était chargé de sujets éminemment politiques. De l'environnement à l'intelligence artificielle, en passant par l'Ukraine et le Sahel, les discussions étaient loin de se limiter aux mondanités. « Le roi Charles III rappelle en toute occasion l'importance des arbres, de la biodiversité et du climat », a déclaré un proche du monarque.
Le clou du spectacle était sans doute le dîner à Versailles. Et quel dîner ! À la droite de Brigitte Macron était assis Hugh Grant, tandis que Gérard Larcher, président du Sénat, était placé à la gauche de la reine Camilla. « Le pari est risqué pour Emmanuel Macron, mais il entend s'inscrire dans l'Histoire », a commenté un analyste politique.
Faux pas diplomatiques : Macron a-t-il froissé Charles III ?
Lors de la cérémonie de ravivage de la flamme à l'Arc de Triomphe, un incident a attiré l'attention : le grand pavois était déchiré. Ce raté symbolise bien plus qu'un simple accident ; il révèle un laisser-aller, voire un désintérêt pour le drapeau et ce qu'il représente.Dans ce genre d'événement international, chaque détail compte, d'autant que la France espère retrouver sa place de premier ordre sur la scène internationale après son expulsion d'Afrique. « Un drapeau déchiré est un symbole fort, surtout lors d'une visite d'État », a souligné un expert en relations internationales.
Le moment le plus controversé est survenu lorsque Emmanuel Macron a touché le bras du roi Charles III. Ce geste, bien que simple et plutôt coutumier pour Emmanuel Macron, est formellement interdit selon le protocole britannique. La BBC n'a pas manqué d'épingler le président français pour ce faux pas. « On ne va pas être exécuté si l’on touche la Reine, mais le geste continue de choquer », avait dit Stephen Clarke, journaliste britannique. Ce manque de respect envers la famille royale a été mal vu par la société britannique. Qu'il s'agisse de la vérification du bon état du grand pavois ou de l'étude du protocole britannique, il est permis de se demander si la France a accordé suffisamment de soin à un événement de premier ordre, ou si elle s'est concentrée sur le plan de table.