À l’approche des Jeux Olympiques 2024, Paris se retrouve dans une situation plus que délicate. La maire de la ville, Anne Hidalgo, a admis dans l’émission “Quotidien” du mercredi 22 novembre 2023 que la ville ne serait pas prête en termes de transports et d’accueil des sans-abri.
JO 2024 – Transports : Paris ne sera pas prête, annonce Hidalgo !
JO 2024 : Paris ne sera pas prête pour les transports et l'accueil des sans-abris
La maire de Paris, Anne Hidalgo, lors de son passage dans l'émission Quotidien le 22 novembre 2023, a reconnu que Paris « ne sera pas prêt » concernant les transports publics et l'accueil des sans-abri en vue des JO 2024. Elle a mentionné spécifiquement la future station du RER E Porte Maillot, en précisant qu'il y aurait un manque de trains et de fréquence à certains endroits. Autrement dit, les transports parisiens, déjà sous pression, manque clairement de préparation pour un événement d'une telle envergure.
La maire de Paris, bien qu'admettant une part de responsabilité, a tenté de se dédouaner de la problématique des transports pour les JO 2024 en pointant du doigt le gouvernement et la région Île-de-France : « on fait tout ça ensemble, donc je me sens concernée aussi ».
La pression monte sur Anne Hidalgo
Les réactions à ces aveux n'ont pas tardé. Le ministre des Transports, Clément Beaune, a vivement critiqué Hidalgo pour son approche, l'accusant de chercher le « buzz » plutôt que de participer activement aux huit comités stratégiques sur les transports pour les JO de 2024. Une critique partagée sous le ton de l'ironie par la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse : « Nous aurions apprécié la présence d’Anne Hidalgo aux comités des mobilités des Jeux olympiques et paralympiques si elle a des propositions à faire sur les transports ». L'ex-candidate à la présidentielle de 2022 a, elle aussi, souligné l'absence de la maire de Paris sur les discussions importantes qui entourent les Jeux Olympiques de 2024, enfonçant le clou sur les problèmes d'embouteillages quotidiens à Paris.
En parallèle, la polémique du voyage d'Anne Hidalgo à Tahiti continue de faire des vagues. Malgré les critiques, la maire de Paris reste ferme sur sa position : « Si c’était à refaire, je le referais évidemment ». Ce voyage, qui était justifié par la visite des infrastructures pour les épreuves de surf, et auquel la maire de Paris ne s'est finalement pas rendue, a coûté 60 000 euros au budget de la ville. La pression monte sur la maire de Paris qui veut à tout prix briller à l'international, mais celle-ci semble bien loin de mesurer le travail et l'enjeu que représentent les JO de 2024...