Édouard Philippe face à Jean-Jacques Bourdin : politique, justice et école au cœur de l'entretien
Un parcours ambitieux pour 2027
"Bruno Retailleau dira lui-même s’il est candidat en 2027", a affirmé un Édouard Philippe confiant lors de son entretien avec Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio. Ni l’élection de ce dernier à la tête des Républicains ni les incertitudes concernant son propre positionnement politique ne semblent ébranler la détermination de l'ancien Premier ministre.
L'ex-chef du gouvernement a insisté : "La victoire de Bruno Retailleau ne m’affaiblit pas", saluant un résultat "très net" de son collègue républicain. Il a également pris soin de rappeler que certaines voix Républicaines elles-mêmes émettent des doutes quant à la candidature de Retailleau : "Nous avons un président, mais pas encore un candidat".
Un projet solide pour la France
"Oui, je resterai candidat à la présidentielle de 2027 quoiqu’il arrive". Revenant une nouvelle fois sur ses projets présidentiels, Édouard Philippe a réaffirmé sa volonté de proposer "un projet sérieux" aux Français, reposant sur les valeurs de "justice", "d'école" et de "modèle social". Il insiste sur l'importance de la sincérité en politique et l'idée que "la démocratie, ce n’est pas des accords d’appareil. C’est dire ce qu’on veut faire, et que les Français choisissent".
« Un homme de droite » qui « ne doit jamais être prisonnier de son parti »
Questionné sur son héritage politique, Édouard Philippe assume clairement son appartenance idéologique à droite. Toutefois, il estime que les partis ne devraient pas être des entraves au bon fonctionnement du gouvernement. "Beaucoup passent plus de temps à gauche à se demander ce que c’est que la gauche, et à droite à se demander ce que c’est que la droite". Pour lui, la valeur cardinale va au-delà des clivages politiques, c'est le rassemblement.
Une France à restaurer
Lors de cet entretien, Édouard Philippe a alerté sur l’affaiblissement de la France. Son plan est de replacer la France dans une position de puissance en se concentrant sur trois objectifs principaux : l'école, la justice et le modèle social. Il prône également une prise en compte plus importante des aspirations des Français et insiste sur l'importance de l'action : "Ce qui intéresse les Français, ce n’est pas la logique des partis, c’est ce qu’on fait sur l'école, la justice, la sécurité".
L'entretien complet est à réécouter sur Sud Radio