Règlement de compte au PS. Après la publication de la tribune à charge d'Arnaud Montebourg et de Matthieu Pigasse, le Parti socialiste réagit par la voix de son président, Jean-Christophe Cambadélis. Ce dernier a déclaré que l'ancien ministre était un "planqué".
François Hollande n'est pas le planqué de l'Elysée
Prenant la défense du président de la République, le premier secrétaire du PS a déclaré que François Hollande "est dans l'action aujourd'hui". Ajoutant que "c'est pas le retraité ou le planqué de l'Elysée". "Il travaille, il est présent, il est actif. Quand il est actif, on dit qu'il est candidat, quand il reste à l'Elysée, c'est le planqué. Il ne faut pas qu'il s'occupe de cela. Il fait son boulot, point", a répondu le premier secrétaire du PS sur LCI et Radio Classique.
Montebourg, lui, se planque
A l'inverse, Jean-Christophe Cambadélis a estimé que "Montebourg est typique: il ne dépose pas de texte au congrès du Parti socialiste, il ne va pas devant les militants de peur de se faire battre. Après, il attaque au moment du congrès, le dimanche parce que c'est le moment le plus médiatisé, et après il est tranquille. (...) C'est un planqué. Lui, en l'occurrence, il se planque. Il n'est pas dans le débat, il porte des attaques et se cache sous la cape".
François Hollande s'est fixé un objectif
Le patron du PS a enfin estimé que la posture de François Hollande était courageuse. "C'est assez rare qu'un homme politique dise 'si je n'améliore pas la situation des Français, j'en tirerai toutes les conséquences'. Il s'est fixé un objectif, il se bat pour le réaliser, il n'est pas impossible qu'on le réalise et à partir de là, on décidera", a également déclaré le député de Paris.