Combattre l’islamisme, en politique et à l’école

Face à la montée de l’islamisme, la complaisance et l’indifférence ne sont plus des options. Robert Ménard, dans une interview sur Sud Radio, met en lumière les failles de notre société.

Adelaide Motte
Par Adélaïde Motte Modifié le 19 octobre 2023 à 15h05
Islamisme (2)

La scène internationale : un théâtre d'hypocrisie

Le Moyen-Orient est en ébullition, et la France, comme à son habitude, oscille entre indécision et complaisance, bloquée par les nombreux partisans de l'islamisme sur son sol. Le conflit israélo-palestinien est symptomatique de cette attitude. Robert Ménard, maire de Béziers, a abordé sur Sud Radio jeudi 19 octobre le conflit entre Israël et la Palestine, mettant en avant les informations contradictoires provenant de Gaza. Il souligne la distinction entre « la parole d’un groupe terroriste » et celle d'une démocratie.

Ménard n'hésite pas à qualifier le Hamas de « groupe terroriste » et exprime son dégoût face aux propos de Danièle Obono, affirmant que « Tous les camarades de Mme Obono sont des gens qui nous détestent ». Il ajoute que les Indigènes de la République sont « les amis du Hamas, les soutiens du Hamas ».

Protéger les enfants de l'islamisme

Le 19 octobre 2023, la France a rendu hommage au professeur Dominique Bernard, tragiquement tué lors d'une attaque terroriste. Lors de ces hommages, plus de 300 incidents ont été signalés. Ménard confirme un incident à Béziers où un lycéen a menacé de tuer un professeur. Il souligne l'absence d'empathie observée lors de certains rassemblements, avec des élèves « qui ricanaient pendant la Marseillaise ».

Pour Ménard, le véritable combat se situe au niveau de l'éducation. Il affirme : « Le combat, c’est l’école ». Toutefois, il est optimiste quant à la direction actuelle de l'Education nationale, louant Gabriel Attal comme un « formidable » ministre de l’Éducation nationale. En effet, lorsque Gabriel Attal a proposé d'expérimenter le port de l'uniforme dans les écoles dont les maires se porteraient volontaires, Ménard l'avait félicité d'avoir rompu avec « les attitudes idéologiques » et avait précisé que Béziers était prête à faire partie de l'expérience. Il avait déjà proposé cette mesure en 2014, juste après son élection, mais sans succès. Pour le maire de Béziers, l'uniforme pourrait être un moyen de lutter contre les différences sociales et de renforcer le sentiment d'appartenance à un établissement.

Adelaide Motte

Diplômée en géopolitique, Adélaïde a travaillé comme chargée d'études dans un think-tank avant de rejoindre Economie Matin en 2023.

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