Djihadisme : l’ancien président de SOS Racisme tire la sonnette d’alarme

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Par Jean-Baptiste Le Roux Modifié le 3 juillet 2015 à 11h12
Djihad Rapport Malek Boutih Jeunes

Le député PS Malek Boutih, par ailleurs ancien président de SOS Racisme, a réalisé pour le Premier ministre un rapport sur la dérive islamiste en France. Il tire la sonnette d’alarme.

Une génération radicale

Dans un rapport qu’il vient d’envoyer à Manuel Valls, le député PS de la 10ème circonscription de l’Essonne, et par ailleurs ancien président de SOS Racisme, lance un véritable cri d’alarme qui porte sur la dérive djihadiste, chez les jeunes en France. Ce rapport, intitulé "Génération radicale", est une véritable alerte contre l’endoctrinement religieux de certains jeunes sur le sol français.

Une société vécue par ces jeunes comme totalement verrouillée

"Dans les quartiers, le discours du deux poids deux mesures, entre des juifs qui seraient insérés et protégés et des musulmans au contraire stigmatisés et marginalisés socialement, a rencontré un large écho" précise notamment le député. Ajoutant que "la société est vécue comme totalement verrouillée, ce qui génère une grande frustration. La notion de République est inintelligible, comme diluée dans le libéralisme et la modernité".

Le djihad, une solution globale pour une jeunesse sans repères

Pour Malek Boutih, face à ces valeurs jugées trop "molles", de nombreux jeunes envisagent alors le djihad comme une "solution" globale à leur mise à l’écart. "La radicalité islamiste est dans un mouvement ascendant au sein de notre société" estime-t-il. Une manière pour ces jeunes de mettre en pratique "un contre-modèle total".

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