Ces frondeurs socialistes sont formidables. A commencer par l’inénarrable Jérôme Guedj qui, le cheveu en bataille et la mine déconfite au soir de la débâcle de son camp, dimanche dernier, assassinait le gouvernement et sa politique après avoir reçu Manuel Valls dans l’Essonne pendant la campagne.
Une envie de gauche, vraiment ?
A ce moment-là, le rebelle des chaînes d’infos espérait encore conserver son grand bureau de la présidence du conseil général. Malgré leurs très mauvais résultats à ces élections départementales qui ont vu la victoire de la droite et, à un degré moindre, celle de l’extrême-droite, les frondeurs du PS répètent à l’unisson avoir perçu lors de ce scrutin… une envie de gauche !
La gauche dure balayée des scrutins
Et pas d’une gauche libérale incarnée par le tandem Valls-Macron, pas d’une gauche de synthèse molle façon François Hollande, mais d’une gauche pure et dure, qui redistribue les richesses qu’elle n’a pas, laisse filer les déficits et dit m… à Mme Merkel ! Des listes portant ces idées se sont pourtant présentées, rassemblant des candidats du Front de Gauche et d’EELV : elles ont été balayées dés le premier tour.
Les frondeurs vont faire perdre le PS
Errare humanum est ? Perseverare diabolicum ! Les frondeurs vont continuer à fronder. Fronder aux régionales, fronder à la présidentielle. Et s’effondrer quand ils devront choisir au second tour en 2017 entre Marine le Pen et son adversaire de l’UMP.