Le Grand Prix de l’humour politique discerné à Bruno Le Maire

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Par Marine Tertrais Modifié le 8 juin 2016 à 15h47
Reunion Publique Bruno Le Maire Strasbourg 21 Novembre 2014 03

Cette année, c’est la phrase « Mon intelligence est un obstacle » qui a décroché le Grand Prix de l’humour politique. Un prix décerné par un jury de journalistes et d'humoristes et présidé par Jean Miot, ancien PDG de l'AFP.

Bruno Le Maire trop intelligent pour être populaire ?

« Mon intelligence est un obstacle ». Cette petite phrase prononcée par le candidat à la primaire de la droite, Bruno Le Maire, n’est pas passée inaperçue. Glissée dans une interview au Point en février, elle avait déclenché une cascade de commentaires et de moqueries sur les réseaux sociaux et vient d’obtenir le Grand Prix de l’humour politique. Un prix remis le 7 juin au Press Club de France, à Paris.

Dans cet entretien, l’ancien ministre de l’Agriculture de Nicolas Sarkozy avait déclaré qu’il avait « cru que l’intelligence permettait d’apporter des solutions » mais qu’il estimait maintenant que c’était « le cœur » qui permettait « d’apporter des réponses aux problèmes des gens ».

La droite, chouchoute du « Press Club, humour et politique »

Le « Press Club, humour et politique » qui organise cet événement avait aussi sélectionné la phrase de Patrick Kanner, ministre des Sports à propos de Michel Platini : « Sa fin de carrière est aujourd'hui terminée. » (Europe 1) ; la phrase de Thierry Mariani : « Il va falloir que j'envisage d'annoncer ma non-candidature car cela va devenir rare. » (Le Monde) ; la phrase de Jean-Luc Mélenchon : « Je ne veux pas récupérer le mouvement Nuit Debout, mais je serais très fier s'il me récupérait. » (RTL) ; celle de Jean-Pierre Raffarin : « Les centristes sont tellement nombreux qu'on en trouve toujours un avec lequel être d'accord. » (Le Figaro Magazine) ; et celle de Nicolas Sarkozy, à propos de François Baroin : « Il a du talent; pour quelqu'un qui ne travaille pas, il a fait une belle carrière. » (Le Point).

Une catégorie spéciale était aussi réservée à François Hollande pour ses « Hollanderies ».

En 2015, c’est Nicolas Sarkozy qui avait décroché le Grand Prix avec la phrase : « Pour désespérer de François Bayrou, encore faudrait-il que j’aie un jour placé de l’espoir en lui ». Et en 2014, c’est Alain Juppé avec sa sortie : « En politique, on n’est jamais fini. Regardez-moi ! » Deux hommes qui ne peuvent décidément pas s’empêcher de se faire concurrence...

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Marine Tertrais est journaliste à Economie Matin depuis 2015, après être passée successivement par Jol Press, et Atlantico.

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