Alors que de nombreux élus ont annoncé qu’ils soutiendraient Alain Juppé dans la course à la présidentielle, les équipes du maire de Bordeaux s’organisent pour réunir les 500 parrainages avant le 17 mars prochain.
2 semaines pour réunir 500 parrainages
Alors que les défections s’enchaînent au sein de l'équipe Fillon, dont le très remarqué départ de Thierry Solère, porte-parole du candidat, le camp Juppé œuvre en toute discrétion pour que le maire de Bordeaux obtienne les 500 parrainages, avant la date limite de dépôt, le 17 mars prochain.
Après que le député LR sarkozyste George Fenech a appelé ce jeudi 2 mars 2017 « tous les élus responsables » à adresser au Conseil constitutionnel leurs parrainages en faveur d’Alain Juppé, plusieurs élus ont annoncé qu’ils soutiendraient le maire de Bordeaux dans la course à la présidentielle. Ce vendredi 3 mars 2017, le Conseil constitutionnel a validé le premier parrainage d’un élu en faveur d’Alain Juppé. Il vient de Marie-Claude Jarrot, maire LR de Montceau-les-Mines, en Saône-et-Loire.
Alain Juppé ne se « défilera » pas
Après avoir répété en boucle qu’il ne serait pas le « plan B » de la droite en cas d’abandon de François Fillon, la gravité des circonstances aurait poussé le maire de Bordeaux à revoir sa position. « Je ne me défilerai pas. Cette situation ressemble à un suicide collectif » aurait-il déclaré selon les informations du Parisien. Une candidature qu'il conditionne à deux facteurs : que François Fillon se retire de lui-même et qu’il bénéficie d’un soutien unanime du parti Les Républicains et de l’ensemble des forces de la droite et du centre.
Alors que François Fillon est largement distancé dans les sondages, Alain Juppé pourrait bien être l’homme providentiel en capacité d'assurer une présence de sa famille politique au deuxième tour de l'élection présidentielle. C’est en tout cas ce qu’indique un sondage Odoxa-Dentsu Consulting publié ce vendredi, qui donne Alain Juppé légèrement en tête du premier tour (26,5 % des intentions de vote), devant Emmanuel Macron (25 %), et Marine Le Pen (24 %).