L'ancien conseiller et « plume » de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, ne veut pas « rester les bras croisés ». C’est pourquoi il a choisi de se lancer dans l’aventure de la primaire à droite.
Représenter le gaullisme à la primaire
Henri Guaino, actuel député (Les Républicains) des Yvelines, a décidé de se présenter contre Nicolas Sarkozy, à l’occasion de la primaire de la droite. « La nouvelle primaire de la droite va faire un hold-up sur la prochaine présidentielle donc je ne peux pas rester les bras croisés », a-t-il lancé sur France Inter. « Cette primaire ne peut pas seulement départager trois ou quatre notables de la politique pour rester entre soi ».
Selon lui, il manque « sur l’échiquier politique, cette famille politique qu’est le gaullisme », a-t-il expliqué. « Le gaullisme a disparu. Ce vide se comble par les extrêmes, des parodies de gaullisme », a-t-il ajouté à destination du Front national. Et de critiquer les programmes de ses concurrents qui « ne pourront pas les appliquer ». « Un plan 100 % libéral, ça fait 2 % des voix en France. Les gens n’ont pas envie d’être libéraux », avait-il expliqué le 30 mai sur Europe 1.
12 candidats déclaré à la primaire
Henri Guaino est le douzième candidat déclaré à la primaire, treizième si l'on compte Nicolas Sarkozy. Alain Juppé, François Fillon, Bruno Le Maire, Nathalie Kosciusko-Morizet, Jean-François Copé, Hervé Mariton, Nadine Morano, Geoffroy Didier, Frédéric Lefebvre, Jean-Frédéric Poisson et Jacques Myard, ont en effet d’ores et déjà annoncé qu’ils se présentaient. D’autres noms pourraient encore se faire connaître dans les semaines à venir.
« Avec ses convictions gaullistes, je le crois sincère dans son fort intérieur », a commenté Florian Philippot, le vice-président du Front National. « Il sera bien seul à défendre la souveraineté nationale, seul à se battre contre la loi El Khomri ». « Malheureusement pour lui, Henri Guaino n'a aucune prise sur son parti », a-t-il ajouté sur LCI.