Après chaque allocution du président de la République, les réactions des politiques fusent. Après les annonces de mercredi 31 mars 2021, ces dernières sont plutôt négatives.
Des réactions négatives aux extrêmes face aux nouvelles restrictions sanitaires
Les annonces d'Emmanuel Macron, mercredi 31 mars 2021, ont engendré un grand nombre de réactions de la part des politiques et le moins que l'on puisse dire, c'est que ces réactions ne sont pas très positives.
La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen a estimé que c'est la mauvaise gestion du gouvernement qui a une fois de plus conduit à ce reconfinement. Sur son compte Twitter, elle écrit : « Ce sont hélas les Français qui paient les conséquences de ces retards, de cet orgueil, de ces incohérences, avec un impact lourd sur leur vie quotidienne ».
Le chef de file des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon a regretté le manque, voire l'absence d'organisation du déconfinement à venir. « Les élèves : les uns à l'école, les autres à la maison. Couvre-feu sans alternance des horaires de travail = la cohue. Purificateur d'air ? Masque FFP2 Gratuit ? Licence libre des vaccins ? Rien. Désolant. Il est urgent de planifier le prochain déconfinement ».
Les alliés du Président également très critiques
Ancien allier qui commence à s'éloigner face aux polémiques à répétition, le leader d'Europe Écologie-Les Verts, Julien Bayou, a dénoncé « un Président omniscient (qui) décide de tout, tout le temps et pour tout le monde. Le Parlement s'occupera du reste. Le "pari" morbide est perdu. Nous en payons le prix ».
Certains Républicains acceptent les nouvelles mesures comme Renaud Muselier qui estime que « Ce nouveau tour de vis doit être le der des der ! Vaccinons nuit et jour, partout, pour protéger et rendre possible le retour à la vie. On veut vivre ». D'autres sont beaucoup plus virulents, comme Guillaume Peltier qui estime que « Le 'en même temps' à son paroxysme. Confiner sans confiner, fermer les écoles sans les fermer, gagner la bataille de la vaccination mais sans vaccin, soutenir nos soignants mais sans moyens, vivre et travailler mais sans vie ni travail ».
Dans le camp du Président, le mot d'ordre est au soutien, le ministre des Relations avec le Parlement et numéro deux du MoDem, Marc Fesneau, félicite le Président pour sa gestion : « Être concret et assumer des choix. Être humbles devant les défis et les difficultés que nous traversons, accepter de nous remettre en cause sans cesse. Donner des perspectives crédibles. Je sais vos efforts. Je sais votre responsabilité. C'est précieux pour tenir. Ensemble ».