Dans son entretien du 22 novembre sur Sud Radio, Thomas Cazenave, ministre délégué chargé des Comptes publics, a abordé le sujet brûlant de l’augmentation des péages autoroutiers.
Pour Thomas Cazenave, une augmentation des péages est impossible
Thomas Cazenave dément toute augmentation aux péages
En réponse aux affirmations de Vinci sur une hausse imminente de 5% des tarifs de péage, Thomas Cazenave a fermement déclaré sur Sud Radio : « Non, il n’y aura pas d’augmentation des péages de 5% ». Il a précisé que la nouvelle taxe sur les infrastructures de transport de longue distance n'était pas une charge pour les automobilistes, mais plutôt une contribution des sociétés d'autoroutes et des aéroports, visant à financer des modes de transport plus écologiques, comme le ferroviaire.
Thomas Cazenave a insisté sur le fait que cette mesure ne devrait pas impacter directement les utilisateurs des autoroutes. « L'idée est de faire financer les modes de transport propres, notamment le ferroviaire, par les modes de transport polluants », a-t-il expliqué, contredisant ainsi les prévisions de Vinci. Ces propos reflètent une volonté gouvernementale de promouvoir des alternatives plus durables aux transports polluants, tout en rassurant les usagers de la route quant à une stabilité des coûts des péages à court terme.
Le gouvernement se voile la face... ou celle des Français
Cependant, malgré l'assurance de Thomas Cazenave, l'histoire économique enseigne que les taxes imposées aux entreprises, comme celles envisagées pour les sociétés autoroutières, peuvent indirectement affecter les consommateurs. Il est fréquent que les coûts supplémentaires supportés par les entreprises soient répercutés sur les prix payés par les utilisateurs finaux. Ainsi, même si la taxe n'est pas directement prélevée sur les automobilistes, il est plausible qu'à terme, elle se traduise par une augmentation des tarifs des péages, contrairement aux affirmations du ministre.
Cette possibilité soulève des questions sur la transparence et la sincérité des déclarations gouvernementales en matière de fiscalité et de gestion des infrastructures publiques. Le scepticisme quant à l'impact réel de telles mesures fiscales sur le quotidien des citoyens français est légitime. En effet, il est important de considérer que, même indirectement, les coûts des politiques publiques sont souvent supportés par les citoyens, mettant en doute l'assertion de Cazenave que les usagers des autoroutes ne seraient pas affectés par la nouvelle taxe.