OPINION
Najat Belkacem "la star, l'icône de gauche, plus décisive que Taubira pour la campagne présidentielle de 2017" selon Manuel Valls, est surtout une dangereuse idéologue : théorie du genre, remplacement du mérite par le nivellement dans la médiocrité, novlangue et mauvaise maîtrise du français qui rend les gens stupides et aisément manipulables... Sa dernière lubie, l'arabe en cours de langue vivante étrangère dispensé aux élèves sur le temps scolaire dès le CP, afin de "structurer la langue parlée dans le milieu familial". Est-ce ainsi que Belkacem à l'instar de son prédécesseur Vincent Peillon espère "arracher l'enfant à son déterminisme familial" ?
Non décidément, je n'arrive pas à déterminer si cette femme est seulement dramatiquement incompétente, méprisante pour ses coreligionnaires ou jihadiste (ou les trois en même temps). Quoiqu'il en soit, elle jouit d'un pouvoir de nuisance exorbitant. Les statistiques ethniques et religieuses étant interdites ou "secret d’État", impossible de savoir combien d'enfants sont aujourd'hui ses victimes. Déjà, ce sont les mêmes que pour le halal dans les cantines.
Belkacem se fait la grande prêtresse du communautarisme dans une France dépouillée de sa langue et sa culture.
Après la réduction du français au collège, la suppression du latin et du grec, socle de notre culture et langues structurantes par excellence avec l'allemand, l'arabe fait donc son entrée dans les programmes de l’Éducation nationale. Cette langue est pourtant considérée comme "véritable catéchisme islamique" par le Haut Commissariat à l'Intégration (opportunément remplacé en 2013 par l"Observatoire de la Laïcité" pro-islamique), rappelle la députée LR Annie Genevard qui demande des comptes à la ministre. Il faut savoir que l'arabe classique est peu ou pas parlé par les populations indigènes, chacune ayant son dialecte. L'arabe classique que Belkacem impose à l'école républicaine unifie 57 pays musulmans : c'est la langue vernaculaire du coran, véhiculaire de l'islam et unificatrice du califat mondial ! Est-ce cela, "l'égalité des chances" proposée par les socialistes ?
Pour généraliser l'enseignement de l'arabe à l'école républicaine, Belkacem prétexte la suppression de l'enseignement des langues et cultures d’origine (ELCO). Créé par une directive européenne en 1977, il visait à permettre aux enfants de migrants de maintenir un lien avec leur pays d’origine et faciliter leur éventuel retour. L'enseignement de l'arabe et du turc notamment est assuré par des maîtres étrangers recrutés et payés par les pays d'origine permettant évidemment la transmission et la propagation de l'idéologie islamique, et son imprégnation de générations entières de jeunes immigrés.
Mais bien sûr en 2016, il n'est plus question de retour dans les pays d'origine, et encore moins pour le régime socialiste adepte du communautarisme (diviser pour mieux régner) de franciser ces populations magrébines ou turcs afin de les intégrer, les assimiler dans la nation... Mais Belkacem insiste et soutient dans sa circulaire que le français est "un langage comme un autre". Il faut par conséquent noyer la langue de Molière dans cette soupe épicée multiculturelle que la ministre dénonçait il y a trois mois au journal "Le Monde" en ce qu'elle enferme les élèves dans la "logique d’entre soi". Et c'est ainsi que le régime sort le "catéchisme islamique" des mosquées pour l'introduire dans l'école de la République, on prend les mêmes (pas le choix) et on continue... A noter que le Capes d’arabe a recruté 4 personnes en 2015 c'est dire que tout reste à faire en matière d'islamisation scolaire !
"L’Ayatollah" titre Valeurs Actuelles, désignant Belkacem comme "une personne aux idées rétrogrades qui use de manière arbitraire et tyrannique des pouvoirs étendus dont elle dispose". Et en effet le constat est sans appel. Confrontée au prêche machiste d'Idriss Sihamedi dirigeant de l'ONG islamique Barakacity, soumise Belkacem baisse la tête. "C'est une association qui me met aussi mal à l'aise, et donc je n'ajouterai rien." Cette musulmane Franco-Marocaine "Marocaine plutôt" ne déclarait-elle pas "les Berbères sont très heureux quand en France, on valorise leur langue, leur culture, leurs traditions" s'enthousiasmant d'un "Inch'Allah" à l'évocation d'un berbère à l’Élysée ?
Je me demande encore par quelle anomalie constitutionnelle on peut, aux plus hautes fonctions régaliennes, servir la République française avec une double nationalité. Pire encore si comme Belkacem, on fait partie du Conseil de la Communauté Marocaine à l’Étranger. Selon le communiqué du roi du Maroc en date du 21 décembre 2007, elle est entrée au CCME pour son "attachement aux constantes de la nation et aux valeurs de l'identité marocaine unifiée et riche de ses multiples affluents, ainsi que pour son apport remarquable en matière d'immigration et de défense des causes de la communauté marocaine à l'étranger " ! L'intéressée dit avoir démissionné de cette instance étrangère en décembre 2011, pourtant le nom de Najat Belkacem apparaissait encore en septembre 2014 dans la liste des membres du CCME...
L'apprentissage de la langue et de la culture française (même maîtrisées avec approximation) a permis à Belkacem comme à tant d'autres immigrés de s'émanciper et d'accéder avec succès à l'ascenseur social. Bac en poche, la future ministre socialiste pariait sur les études supérieures "pour devenir autre chose qu'une ouvrière ou une mère de famille".
C'est pourtant bien le destin qu'elle réserve aujourd'hui aux petits magrébins en les privant de ce qui a été sa chance à elle, et les enfonçant dans l'obscurantisme islamique.