Rassemblement de la droite français, vision d’Edouard Philip et sujets sensibles: Naïma Moutchou partage ses points de vue
Dans un entretien avec Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio, la députée du Val-d’Oise, Naïma Moutchou, a partagé ses réflexions sur l'union de la droite, le projet d'Édouard Philippe, la fin de vie, le désert médical, l'écologie punitive et les référendumset d'autres thèmes d'actualité politique.
Préparation pour 2027 et vision d'Edouard Philippe
Naïma Moutchou a exprimé son soutien pour un large rassemblement des forces de droite et du centre en vue de l'élection de 2027. "Il n’y a pas de majorité qui se dégage d’un seul parti politique, c’est un non-sens absolu de penser le contraire", a-t-elle déclaré lors de l'entretien.
Elle assure également que "Édouard Philippe va très bien, il travaille". Contrairement aux critiques sur la discrétion de l’ancien Premier ministre, Moutchou souligne que "la politique ne se limite pas à la recherche du buzz", tout en indiquant que Philippe "sillonne la France, l’Outre-mer, il va à la rencontre des gens".
Loi sur la fin de vie et désert médical
Moutchou a affirmé son soutien à la partie soins palliatifs de la loi sur la fin de vie. Pour elle, "Il faut investir massivement" dans ce domaine. Par contre, elle reste sceptique lorsqu'il s'agit de l’aide active à mourir, et se prépare à voter contre si "il n’y a pas les verrous indispensables".
De plus, Moutchou a exprimé sa déception face à la proposition de loi sur l’installation des médecins. Pour elle, la régulation "n’a aucun sens" dans un contexte de pénurie généralisée, et l'entrée en vigueur de cette loi donnera de "faux espoirs aux Français".
Faibles émissions, référendums et soutien à l'Ukraine
Quant au sujet de l'écologie, Moutchou se dit "défavorable à une écologie contre les classes populaires", tout en dénonçant le dispositif des zones à faibles émissions (ZFE) comme une méthode injuste qui nécessite plus de "latitude aux élus locaux".
Comparé à son opinion sur le référendum pour la loi de la fin de vie, celui déclenché par rapport aux ZFE est jugé comme très technique, ce qui le rend moins favorable. Cependant, Moutchou estime que "la société française est prête" pour un référendum, à condition que la question soit rédigée correctement et le résultat engage précisément "l’avenir de la société".
En ce qui concerne la situation actuelle en Ukraine, Moutchou a défendu le soutien français au pays. Elle maintient que "soutenir un pays attaqué, c’est aussi protéger notre sécurité", tout en dénonçant les propos de Marine Le Pen sur Emmanuel Macron en l'accusant de "se mettre dans la peau d’un guerrier".
Plus de transparence et de responsabilité pour les politiciens
Moutchou regrette également l'absence de sanctions plus lourdes pour les députés qui ont une mauvaise gestion de leurs frais de mandat, et appelle à une évolution des règles pour établir une meilleure transparence et responsabilité. Malgré cela, elle reste opposée à l'idée d'une révocation du mandat, car elle croit que "le mandat appartient au peuple".
Pour conclure, Naïma Moutchou défend une politique ancrée dans la réalité sociale, qui répond aux défis migratoires, sécuritaires, technologiques et éducatifs. Des transformations obligatoires et une écoute des citoyens sont nécessaires pour élaborer un projet de rupture cohérent.
L'entretien complet est à réécouter sur Sud Radio