Ces partis français qui soutiennent le Hamas

Quand la gauche soutient les terroristes

Alors que les civils israéliens sont visés par le Hamas, organisation reconnue comme terroriste par l'Union européenne, de nombreuses personnalités de gauche refusent de soutenir Israël. Ainsi, le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) de Philippe Poutou, publie un communiqué titré en écriture inclusive « nous sommes toutes et tous Palestinien.ne.s ». Manuel Bompard tient à soutenir les victimes israéliennes, mais aussi palestiniennes, et dénonce « les crimes de guerre qui sont commis par l'Etat israélien depuis maintenant des années ». La Grande Mosquée de Paris appelle à la paix sans mentionner Israël ou le Hamas.

Les terroristes du Hamas et les nombreux Palestiniens qui les soutiennent attaquent et enlèvent aujourd'hui des personnes âgées, des enfants, des familles, des femmes. Le viol est utilisé comme une arme de guerre et plusieurs vidéos tournent sur les réseaux sociaux pour exhiber les Israéliens enlevés comme un butin de guerre. La prise de position est néanmoins difficile pour certains partis français étant donné les relations entretenues avec la Palestine. De nombreuses villes françaises sont jumelées avec des villes palestiniennes, et l'électorat de certains partis dépend de la condamnation de l'Etat d'Israël.

L'Etat d'Israël, une poudrière à ciel ouvert

Depuis des décennies, l'Etat d'Israël est une zone de tensions. Créé en 1946 par le Royaume-Uni, il devait offrir aux Juifs un Etat où ils puissent vivre sans risquer les persécutions, après les pogroms du XIXe siècle et surtout l'Holocauste. Or, cet Etat ne pouvait pas être construit sur une terre vierge. Il l'a été en Palestine, sur les terres des premiers Juifs, alors que les Palestiniens n'avaient pas de sympathie particulière pour les nouveaux arrivants. Aujourd'hui, les Palestiniens pacifistes sont supprimés par le Hamas, et l'Etat d'Israël tente de se défendre de cette organisation terroriste par des frappes qui font parfois des victimes civiles. Ces dernières poussent certains Palestiniens déjà échaudés à rejoindre les rangs du Hamas.

Alors qu'Israël est attaqué par une organisation terroriste, il est difficile d'envisager un cessez-le-feu. Le responsable du Hamas appelle à supprimer encore plus d'Israéliens. L'objectif n'est pas de récupérer une terre, mais d'effacer un peuple. Il ne s'agit pas d'une guerre, puisqu'elle cible les enfants et les personnes âgées, mais d'un génocide. Dans ces conditions, il est difficile, voire incompréhensible, que certains partis et personnalités renvoient Israël et le Hamas dos à dos et appellent à un simple apaisement, quand il s'agit de défendre un attaqué contre un attaquant.