Gilbert Collard règle ses comptes avec Éric Zemmour

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Par Benoit Vrignaud Modifié le 1 mars 2023 à 15h59
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Gilbert Collard s’en prend au président de son propre parti. Invité sur C8 dans l’émission « chez Jordan », le membre du parti Reconquête depuis janvier 2022 évoque Éric Zemmour, ancien chroniqueur sur CNews et candidat à l’élection présidentielle.

Gilbert Collard et sa relation avec Eric Zemmour

Les mots sont francs, il affirme par exemple qu’Éric Zemmour « n'est pas fait pour diriger un parti politique. Je pense qu'il a tout raté ». Il ajoute ensuite qu’il ne s’oppose pas non plus au président du parti. « Il reste l'intellectuel que j'apprécie et que j'admire. C'est une magnifique intelligence, une très belle mécanique. Il faut qu'il continue à écrire, à penser. Il faut qu'il y ait un autre porte-étendard ».

Il dévoile ensuite avoir une bonne relation avec le président du parti Reconquête qui l’a appelé pour lui souhaiter un joyeux anniversaire. Interrogé sur une éventuelle deuxième candidature à l’élection présidentielle de 2027, Gilbert Collard répond ne pas le lui avoir demandé. Il ajoute même que « c'est un garçon gentil, beaucoup plus gentil qu'on le croit. Il n'est pas fait pour ce monde ».

L'avenir de Reconquête incarné par Marion Maréchal?

Interrogé par la suite sur le rôle et les ambitions de Marion Maréchal, il affirme de son côté ne pas vouloir faire état de ses échanges, mais confesse « mon sentiment, c’est qu’elle va y aller. Elle ne peut pas ne pas y aller ». L’éloge continu alors qu’il énonce les qualités de la vice-présidente exécutive de Reconquête. « Elle prend bien la lumière. Elle envoie les coups avec une douceur mortelle. Ça c’est un don ».

Gilbert Collard partage alors son analyse : « les choses vont s’accélérer. Ça va devenir de plus en plus grave. Avant trois ans, il va se passer des choses » rétorque-t-il alors qu’on lui rappelle que l’échéance est encore loin. Il précise alors qu’il pourrait bien y avoir des « troubles sociaux » et énonce qu’il « n’y a plus d’État. Les médecins sont effarés, ils ne peuvent plus soigner, les magistrats ne peuvent plus juger, les gardiens de prison ne peuvent plus garder, les pompiers ne peuvent plus sauver. On vit un moment apocalyptique » conclut-il.

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Étudiant en Master journalisme, je m'intéresse à la politique et aux problématiques sociétales. Je suis en apprentissage au sein de la rédaction de Politique Matin.

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