Sarah Knafo : "Éric Zemmour será candidato en 2027"
La députée européenne Sarah Knafo a accordé une interview à Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio, l'occasion de discuter de ses positions politiques, sa vision de l'entrisme islamiste et son soutien attendu à Éric Zemmour.
Annonce du soutien à Éric Zemmour pour la présidentielle de 2027
Interrogée par Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio, l'eurodéputée Sarah Knafo a affirmé qu'elle pourrait "tout à fait travailler avec certains individus des Républicains", tout en excluant une alliance avec Xavier Bertrand, Valérie Pécresse et Gérard Larcher. Dans le même entretien, elle annonce que "Éric Zemmour sera candidat en 2027".
"Je ne déclare pas sa candidature à sa place", précise-t-elle, expliquant qu'"elle aimerait qu'il soit candidat parce qu'elle croit que la France a une chance unique de pouvoir voter pour quelqu'un qui n'est pas un politicien."
Alerte sur le danger de l'entrisme islamiste
Sarah Knafo a également abordé le thème de l'entrisme islamiste, rappelant qu'elle alerte depuis plusieurs années sur le danger que cela représente : "Cela fait des années que nous alertons sur l'entrisme islamiste. Quand on accueille aujourd'hui 500 000 étrangers originaires de pays musulmans, pourquoi s'étonner de l'existence de cette menace ?"
Face aux réseaux islamistes, elle appelle à agir concrètement en fermant leurs écoles de formation et en expulsant les prédicateurs étrangers. "Une fois qu'on a fait ça, il faut arrêter l’immigration", insiste-t-elle.
L'appel à l'interdiction du voile dans l'espace public
Sarah Knafo a également partagé sa position sur le débat autour du voile, appelant à son interdiction dans l'espace public : "Le voile, c’est tout ou rien", estime-t-elle, ajoutant qu'il faut également interdire "les tapis de prière en entreprise". Selon elle, c'est aux musulmans de "faire des accommodements raisonnables avec la France".
En matière d'éducation, elle s'oppose à faire de la lutte contre les inégalités sociales un objectif de l'école et plaide pour une refondation complète de la mission scolaire. "Pourquoi ne dirions-nous pas que l’école doit instruire ?" questionne-t-elle.
Financement public de France Télévisions et situation à Gaza
Interrogée sur le financement public de France Télévisions, Sarah Knafo considère qu'il faut "se poser la question de la privatisation" de l'organisation. Elle critique un "budget faramineux" de "2,5 milliards d’euros par an", et remet en question la neutralité du service public face à l'ingérence idéologique.
Enfin, Sarah Knafo insiste sur la mesure de la situation à Gaza, rappelant la complexité de la situation : "Nous sommes dans une guerre, et il faut se rappeler pourquoi cette guerre a lieu".
Retrouvez "L’invité politique" chaque jour à 8h30 dans le Grand Matin Sud Radio avec Jean-Jacques Bourdin
L'entretien complet est à réécouter sur Sud Radio