Attaque à Bordeaux : l’islam rigoriste tue

Sur les quais de Bordeaux : une soirée qui tourne au drame

Le soir du 10 avril, les quais de la Garonne à Bordeaux sont devenus le théâtre d'une agression mortelle. Rachid Bouach, âgé de 37 ans, et son ami Kharat Saleh, 26 ans, tous deux originaires d'Algérie, buvaient une bière lorsqu'ils ont été agressés par un individu pour leur consommation d'alcool pendant l'Aïd. L'assaillant, armé d'un couteau à cran d'arrêt, a mortellement poignardé Rachid Bouach et blessé Kharat Saleh après une altercation verbale et physique.

Les victimes, connues pour leurs liens avec le village de Kaous en Algérie, sont considérées comme intégrées dans la communauté locale, qui peine à se remettre du choc. Cette attaque en plein site touristique, en soirée, alors qu'il faisait encore jour, montre que l'insécurité n'est pas uniquement l'apanage des ruelles sombres. L'agresseur, quant à lui, est réfugié afghan depuis 2021. Son statut de réfugié interroge d'ailleurs sur la façon dont ce dernier est attribué, puisque cet homme a voulu reproduire les codes d'un pays qu'il a supposément fui.

L'islam rigoriste, un ennemi à surveiller ?

Cette attaque n'est malheureusement pas un cas isolé. Partout dans le monde, des groupes de musulmans rigoristes cherchent à imposer leur vision de la religion, attaquant ceux qu'ils considèrent comme des déviants ou des adversaires. On peut citer Samara, frappée dans son établissement scolaire pour s'être habillée à l'européenne, Shemseddine, tué devant son lycée parce qu'il parlait à une jeune fille, ou plus largement les femmes contraintes, directement ou non, de porter le voile.

Ces actes de violence posent une grave menace à la sécurité et à la cohésion sociale, et surtout poussent la France à repenser son rapport à l'islam et aux musulmans. Que ce soit dans la surveillance des prêches et des lieux de cultes ou des établissements à vocation culturelle, il devient important de surveiller la façon dont l'islam est enseigné et diffusé. Les réseaux sociaux et les contenus mis en ligne de façon plus général sont également un vecteur important, parce que moins surveillé, de l'islam rigoriste.