Je ne sais pas si nous sommes nombreux dans ce cas, mais j’attache peu d’importance au nom et à la personnalité du président de la République Française. Pas beaucoup plus à son appartenance politique.
La raison en est assez simple, je ne crois pas que le régime sous lequel nous vivons soit une démocratie au sens de « Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Si ce devait être le cas, il faudrait, au minimum, que le personnel politique applique le programme sur lequel il a été élu. Ce qui n’est manifestement pas le cas. Pas plus l’actuel que le précédent d’ailleurs.
François Hollande : aucun résultat sur le chômage
Il est clair que la première préoccupation des français est le chômage. Avec cinq millions de chômeurs ou quasi-chômeurs, qui n’a connu, parmi ses proches, une de ces situations angoissantes ? Il est clair que depuis son élection, François Hollande n’a, sur ce point, obtenu aucun résultat. Qu’il n’a initié aucune mesure susceptible d’entrainer un résultat probant. Qu’il n’en propose ou envisage encore aucune. Qu’il se contente de discours lénifiants et pratique la méthode Coué.
L’état des finances publiques et l’avenir du système social, constituent également un sujet de préoccupation. Nombreux sont ceux qui ont la désagréable sensation d’être pris pour des imbéciles lorsque le gouvernement prétend qu’il va réduire les impôts, alors qu’il augmente des dépenses publiques. Si certains ont pu croire la chose possible, nous avons maintenant plus de trente ans d’expérience pour connaitre les résultats. Ils ne sont pas encourageants. En outre, demander à tout le monde de faire des efforts en ayant un train de vie de pacha et en accordant des prébendes et des sinécures, à tout ce que l’on compte d’amis ou de camarades, choque tous ceux qui en ont connaissance. Surtout si l’on compare le faste des dirigeants français à la frugalité des gouvernants nordiques ou allemands.
L'Europe, une donnée déterminante pour le prochain président de la République
L’avenir de l’Europe, de l’union européenne et de sa monnaie, sont menacés. De façon assez curieuse, celle-ci survit surtout grâce à des acteurs extérieurs. Alors que les politiques des états européens tendent, par la concurrence fiscale, financière et économique, à détruire le système, les chinois, les américains, certains états pétroliers, en assurent la survie. Il est vrai que le fossé est profond entre le désir d’Europe des populations et la conception qu’en ont les gouvernants. Si la plupart des européens, surtout parmi les jeunes, se sentent profondément européens. A peu près personne n’adhère aux institutions européennes telles qu’elles existent. Sauf à prétendre que ce sont les meilleurs criminels qui feront les meilleurs policiers, comment expliquer la nomination comme commissaire européen chargé de lutter contre la fraude, d’un homme qui, dans son pays, a organisé un des pires systèmes de concurrence fiscale. Il existe bien sûr l’exemple de Vidocq, mais il fut une exception.
Ces données seront-elles déterminantes dans la prochaine élection du Président de la République ? Peut-être, si elles sont prises en compte. Si l’un des candidats propose un programme et des mesures crédibles pour le réaliser. Sera-ce François Hollande ? C’est peu vraisemblable, mais comme pour l’élection précédente, sa médiocrité et son inefficacité pourront encore le faire préférer par le rejet des autres candidats.