Les USA vont-ils être le théâtre de la plus grande duperie électorale du siècle? Beaucoup y croient, qui parient déjà que Trump ne mettra pas en pratique le programme qui a permis son élection. Mais les premiers éléments qui nous parviennent des Etats-Unis nous montrent le contraire.
Trump s’obamise face aux travailleurs clandestins
Trump vient de donner une interview tonitruante à l’émission « 60 minutes » de CBS. Il y réaffirme son intention d’expulser les immigrés clandestins qui ont u casier judiciaire, soit deux à trois millions de personnes.
he said his priority was to deport two million to three million immigrants he characterized as dangerous or as having criminal records, a change from his original position that he would deport all of the estimated 11 million undocumented immigrants in the country. President Obama has deported more than two million undocumented immigrants during his time in office.
est d’expulser deux ou trois millions d’immigrants qu’il qualifie de dangereux ou ayant un passé criminel, un changement par rapport à sa position initiale d’expulser les 11 millions de clandestins présumés du pays. Le président Obama a expulsé plus de deux millions de clandestins durant son mandat>.
Eh oui! expulser deux millions de clandestins, c’est le bilan d’Obama (passé sous silence, bien entendu, par ceux qui voient dans Trump un dangereux fasciste lorsqu’il propose de continuer cette politique).
Les USA et le Watergate
Trump a en revanche eu quelques phrases détonnantes sur ses relations avec le FBI. Depuis l’affaire du Watergate, l’usage veut en effet que le Président ne soit plus informé des affaires sensibles par les « services ». Trump a expliqué qu’il ne se sentait pas forcément lié par cette tradition.
Rien n’exclut donc que Trump ne s’intéresse tout particulièrement aux affaires qui semblent pendre au bout du nez d’Hillary Clinton…
Trump peut s’attendre à une résistance des services
Rappelons que, durant la campagne, Trump avait plaidé pour un retour à des méthodes de renseignement musclées, incluant une légalisation de la torture dans certains cas.
Les « services » américains, ou une partie d’entre eux, devraient donc livrer une bataille perdue d’avance pour empêcher Trump de prendre possession de la machine étatique. Reste à savoir quelle complication cette bataille d’arrière-garde pourrait causer à la stratégie présidentielle.
Un conseiller de choc
Du même coup, Trump a décidé de construire une équipe de choc, qui devrait l’aider à installer sa politique. Il disposera donc d’un conseiller spécial appelé Stephen Bannon, propriétaire du Breitbart, accusé de complotisme et d’extrémisme. Bannon est le principal accusé de « populisme » dans l’entourage de Trump.
Il aura désormais un poids massif dans la politique américaine.
Pour l’instant, donc, pas de détrumpage aux USA.
Article écrit par Eric Verhaeghe pour son blog