Le texte est très attendu par la profession agricole. La loi d’orientation arrive dès le mardi 14 mai 2024 à l’Assemblée nationale. Elle doit permettre de calmer la colère du monde paysan.
Agriculture : la loi d’orientation arrive à l’Assemblée
L'agriculture arrive à l'Assemblée nationale
Après la forte mobilisation du secteur agricole au début de l'année 2024, le gouvernement se sait très attendu. Début le mardi 14 mai 2024, de l'examen en séance de la loi d'orientation. Elle doit permettre de simplifier le quotidien des agriculteurs. Mais aussi donner des perspectives d'avenir à une filière en souffrance. Au total, 19 articles sont présents. L'un des points centraux reste l'utilisation des pesticides avec la nouvelle mouture plan Ecophyto. Les écologistes s'inquiètent d'un retour en arrière. Le gouvernement, promet lui, aucune interdiction sans solution.
Insuffisant pour les Verts. Ces derniers ont déposé une motion de rejet préalable. Elle sera votée en début de séance. Mais elle n'a aucune chance d'être votée. Du côté de la simplification des normes, Les Républicains estiment que le texte ne va pas assez loin. Le Rassemblement national dénonce une absence criante de mesures en faveur de la rémunération des agriculteurs.
Des débats houleux et les élections européennes en ligne de mire
L'examen du texte est en tout cas attendu de pied ferme par la profession. En cas de copie décevante, les syndicats n'excluent pas de retourner sur les ronds-points ou les autoroutes. Les débats s'annoncent vifs. Pour arriver à une majorité, le gouvernement doit bénéficier du soutien de la droite ou du RN. Les deux partis ont donc l'intention de faire monter les enchères. La gauche, elle, indique déjà qu'elle votera contre ce projet qui n'apporte aucune solution viable à l'agriculture française.
À moins d'un mois des élections européennes, la politique politicienne risque de s'inviter dans ce débat autour de l'agriculture. Les uns et les autres ne voudront pas se mouiller ou prendre une position contraire à leur première vision de la crise. Les discussions s'annoncent longues, 4 000 amendements ont été déposés.